Éric Gilson

Publié le 9 juillet 2024 Mis à jour le 18 novembre 2024

Éric Gilson, chercheur Inserm à l'Institut de Recherche sur le Cancer et le vieillissement (Ircan), étudie le vieillissement. pour mieux comprendre ses mécanismes et développer des traitements contre les maladies liées à l'âge, il s'intéresse aux télomeres, les extrémités protectrices des chromosomes. 

Les coulisses d'une carrière en recherche 

Éric Gilson, chercheur Inserm à l'Institut de Recherche sur le Cancer et le vieillissement (Ircan), étudie le vieillissement. pour mieux comprendre ses mécanismes et développer des traitements contre les maladies liées à l'âge, il s'intéresse aux télomères, les extrémités protectrices des chromosomes. 

Qu'est-ce qui vous a initialement attiré vers votre domaine de recherche ?

« L’amour de la biologie, du vivant et de la nature. »

Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheur ?

« En terminal, quand notre enseignante nous a fait comprendre qu’on pouvait expliquer le vivant par la chimie. »


En quoi votre recherche a-t-elle des implications pratiques ou des applications dans le monde réel ?

« En comprenant les parcours du vieillissement chez l’homme mais aussi chez les animaux, on peut proposer des interventions personnalisées qui favorisent le vieillissement en bonne santé et la résilience des populations sauvages face aux conséquences des changements globaux. »


Ses inspirations

« Répondre à des questions difficiles par des approches expérimentales simples. »

La médiation scientifique selon Éric Gilson

 

Que vous apporte de parler de vos recherches au grand public ?

« Partager un savoir en élaboration. Expliquer les limites de nos connaissances. »

Auriez-vous une anecdote à raconter en lien avec votre expérience en médiation scientifique ? 

« Lorsque je présentais nos travaux sur les télomères dans un stand UniCa lors du championnat mondial d’Apnée (Aida) j’ai rencontré une non-scientifique co-responsable d’une fondation en Indonésie avec qui nous avons tisser un partenariat sur l’état de santé des coraux. »


Pensez-vous que les décideurs politiques pourraient davantage échanger avec les chercheuses et les chercheurs pour prendre certaines décisions ?

« C’est probablement plus compliqué directement. On peut viser un effet de masse qui oriente les choix politiques d’un territoire ou d’un pays. »


 
Que diriez-vous à un collègue pour le convaincre de se lancer dans la médiation scientifique ? 

« Il y a un enrichissement réciproque à aborder une question scientifique via une approche non conventionnelle. »

Partager vos recherches avec les scolaires est-il un moyen efficace pour leur donner envie de s'intéresser aux sciences et pourquoi pas de s’orienter vers les sciences ?

« J’en suis persuadé. La science se nourrit de parcours et de démarches non linéaires. »

 

L'objet d'Éric Gilson

 

Pour sortir des sentiers battus, nous avons demandé à ce chercheur de choisir un objet emblématique de ses études. 

Le résultat ?  
La maquette d'un bateau

« La maquette du bateau de Thésée illustre le vieillissement cellulaire. Si on change toutes les planches d'un bateau, est-ce toujours le même bateau ? De même, si on remplace nos cellules vieillissantes, sommes-nous toujours la même personne ? »

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