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Projet MYODEVO : Évolution et Développement musculaire de Pelagia noctiluca
La méduse Pelagia noctiluca, souvent présentée comme le cauchemar des vacanciers, se révèle en réalité être un précieux allié pour la recherche.
Ce statut prometteur s'explique par son mode de développement unique : contrairement à la majorité des méduses, Pelagia émerge directement d'une larve, sautant ainsi l'étape de polype, première phase du cycle de vie des méduses.
Cette singularité biologique ouvre la voie à des investigations cruciales sur l'évolution animale, en particulier celle des systèmes neuromusculaires. La question centrale est de déterminer si ces systèmes ont émergé à partir d'un ancêtre commun ou s’ils sont apparus plusieurs fois indépendamment lors de l’évolution.
Alors que l'origine du système nerveux suscite déjà un vif intérêt, l'évolution des muscles reste relativement méconnue, principalement en raison du faible nombre de modèles génétiques disponibles.
Les deux espèces de cnidaire produisent des méduses possédant des muscles striés aux contractions rapides permettant la nage, en plus d’autres types musculaires épithéliaux dans les tentacules et au niveau de la bouche, leur permettant se nourrir.
D’un côté, Clytia est une espèce de laboratoire bien établie dont le génome a été décodé par les équipes du Laboratoire de Biologie du Développement de Villefranche-sur-Mer en collaboration avec le CEA-Génoscope, l’IBPS et l’Université de Vienne.
De l'autre, Pelagia est actuellement en cours d'étude, révélant déjà des particularités biologiques remarquables. Ces méduses démontrent une capacité unique à acquérir de nouveaux gènes par transfert horizontal. Si les organismes n’ont pas hérité des gènes de leurs parents, alors ils les ont empruntés à leur environnement. Pour les méduses de type Pelagia, une famille de gènes nouvellement acquis provient d'une autre méduse. Ces processus de transferts horizontaux, tels que les mutations, les copies et les recombinaisons contribuent à accroître la diversité génétique.
Envie d'en savoir plus ? Découvrez tous les détails ici !
Découvrez le portrait de Lucas Leclère à l'origine du projet MYODEVO !
Balade scientifique en réalité augmentée
Pas besoin de loupe, de microscope, ou de machine à remonter dans le temps : de l'ADN à la circulation de la sève dans les arbres, ouvrez grand vos yeux pour retrouver chacun des 11 panneaux disséminés à travers la Promenade du Paillon à Nice !
Découvrez en famille notre balade gratuite en réalité augmentée intitulée "Rendre visible l'invisible" pour explorer de manière immersive 11 découvertes scientifiques réalisées dans les laboratoires de recherche de la Côte d'Azur à côté de chez vous !
Prenez 5 minutes ou une heure pour faire la balade à votre rythme, en une fois ou plusieurs, à chaque panneau sa découverte !
- Téléchargez l'application gratuite Street Science et choisissez la balade "Rendre visible l'invisible"
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- Pointez votre téléphone vers le pictogramme au centre du panneau pour que la magie opère !
Vous êtes sur le point d’observer en 3D un cnidocyste. L'équipe du projet MYODEVO portée par Lucas Leclère explore les singularités biologiques de Pelagia noctiluca et de Clytia hemisphaerica ! Leurs cnidocystes sont des cellules « piquantes ». Elles sont composées d’un sac à venin dans lequel est enroulé un filament urticant, un peu à la manière d’un ressort. Lorsque que l’on touche l’une de ces cellules, le « ressort » saute, et le filament urticant est projeté à travers notre peau, à la manière d’un harpon !